L’auteur aborde une question de l’honneur, dont le prêtre doit avoir à la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, de qui parle le can. 898 du CIC. Enumérant des négligences et des abus en matière de la vénération de prêtre envers la très sainte Eucharistie et soulignant qu’une seule dignité de ce sacrement de l’amour dénote déjà une nécessité de découvrir constamment, de faire la connaissance et de tirer positivement profit de la splendeur du sacrement de l’autel, il présente tour à tour des formes de la vénération eucharistique du prêtre, c’est-à-dire: la célébration eucharistique, l’adoration eucharistique, des autres formes de la piété eucharistique. En détaillant beaucoup de comportements et d’activités concernant ces trois formes de la vénération eucharistique et confirmatoires la foi du prêtre à la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, l’auteur constate que le rapport de chaque prêtre à la très sainte Eucharistie est d’importance sociale. Il détermine en quelque sorte le développement spirituel du ministre saint qui influe sur l’engagement pastoral du prêtre et décide du point de la mise à profit par lui de l’Eucharistie comme le moyen de la sanctification, tant au propre développement spirituel qu’à leur service pastoral. Du reste, l’honneur du prêtre à la très sainte Eucharistie exerce une influence sur des rapports des autres fidèles devant cet admirable sacrement. Le prêtre dont la formation eucharistique est insuffisante et sa relation avec le Christ présent dans le sacrement de l’Eucharistie est lointaine de celle attendue par l’Eglise, non seulement ne tire pas en tout point de profit de la richesse de ce sacrement qui doit être en plein centre de sa vie, mais il réduit encore les droits des autres fidèles à jouir des biens spirituels de l’Eglise unis avec la très sainte Eucharistie. Tel ordre des choses montre un besoin de garantir par l’évêque diocésain et par la législation particulière la formation eucharistique des ministres saints, arrangée et profonde, préparatoire et permanente. Ce besoin est plus urgent, plus souvent on observe dans le milieu sacerdotal les négligences et les abus comme: un irrespect de la norme „il n’est pas permis à un prêtre de célébrer l’Eucharistie plus d’une fois par jour”, un manque de respect pour les dispositions sur les intentions de messes „collectives”, la célébration eucharistique à la hâte et négligée, un comportement blâmable en église ou en chapelle où la très sainte Eucharistie est conservée.
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