Abstrakt

Le problème qui se pose ici c’est de présenter l’Eglise d’une part en tant qu’un mystère, d’autre part qu’un être dans ses dimensions sociaux-juridiques. C’est un fait que l’Eglise est basée sur la parole de Dieu et à la base de sacrements. C’est en vertu de la parole de Dieu et des sacraments que l’Eglise existe et realise toute sa mission salvifique. Mais c’est vrai aussi que la même force interièure qui rèside en parole de Dieu et dans les sacrements est prevue et déstinée à organiser et à former toutes les structures de la vie sociale de l’Eglise pour promouvouare ladite vie communautaire, c’est-à-dire son activité exterièure. A juste titre, peut-on le dire, que le can. 840 CIC/1983 bien illustre la question posée: „Les sacrements du Nouveau Testament institués par le Christ Seigneur et confiés à l’Eglise, en tant qu’actions du Christ et de l’Eglise, sont des signes et moyens par lesquels la foi s’exprime et se fortifie, le culte est rendu à Dieu et se réalise la sanctification des hommes; c’est pourquoi ils contribuent largement à créer, affermir et manifester la communion ecclésiastique; aussi, dans la célébration des sacrements, tant les ministres sacrés que les autres fidèles doivent-ils agir avec une très grande vénération et avec le soin requis”. On a seulement touché ce-problème là. Il y a encore beaucoup de questions à poser en matière à venir.