Opublikowane: 1983-06-05

Bractwo Męki Pańskiej w Krakowie (1595-1795)

Antoni Ziercan
Prawo Kanoniczne
Dział: Rozprawy i Artykuły
https://doi.org/10.21697/pk.1983.26.1-2.03

Abstrakt

L’article présente les deux prem iers siècles de l’histoire de la confrérie de la Passion de N otre Seigneur à Cracovie <'159&—lf79ô). Les
trois chroniques de la confrérie constituent notre source principale.
Les nom breuses confréries furent une des form es du renouveau
catholique après le Concile de Trente.
À Cracovie se fit rem arquer la confrérie de la Passion de Notre
Seigneur, fondée le 9 ju in 1595 auprès de l’église St. François. Le
chanoine M artin Szyszkowski, fu tu r évêque de Cracovie (mort en
163.0), fut son fondateur. Le pape Clém ent V III érigea canoniquem ent
la confrérie le 6 m ars 1597 par sa bulle Illorum votis, e t le pape
P aul V lui octroya le titre d’archiconfrérie.
En 1607 on édita les statuts de lia confrérie on polonais, et en 1620.
en latin.
L’évêque M artin Szyszkowski fonda un oratoire et légua u n fonds
pour l’entrietien de la confrérie. La confrérie, ouverte en principe à tous les états, fut dom inée par les bourgeois. Les rois Ladislas IV
et Je an III Sobieski fu ren t protecteurs de la confrérie.
Le chanoine cracovien, dit superintendant, représentait le fondateur
de la confrérie. Le plus im portant rôle était réservé au franciscain
chargé des fonctions pastorales en ta n t que le préfet de la confrérie.
Les „conseillers” ou „aînés” constituaient la direction de la confrérie.
Les scribes, auteurs de quelques chroniques de la confrérie, eurent
leuns m érites. Les élections des fonction — naires avaient lieu au mois
de mai.
L a confrérie gagna une grande popularité grâce à son activité cultuelle et à la protection des prisonniers. Le peuple em plissait l’église
franciscain en foule pendant les offices et les processions.
La confrérie, inspirée p a r les m otifs religieux libérait des détenus:
d’abord des individus, ensuite des groupes entières.
L e Jeudi Saint on libérait en m oyenne de 7 a 9,7 détenus. On p rit
l’uisage de libérer les prisonniers condam nés à mort. Le culte de la
Passion de Jésus Christ, for répandu parm i leis Polonais, causa un
développem ent ispontané des confréries de la Passion de N otre Seigneur
dans le Royaum e de Pologne et en Silésie (28 confréries fu ren t crées
auprès des églises franciscaines).
L’a ttra it des cérém onies liturgiques et la dévotion sincère de la
confrérie éveillaient l’intérêt et incitaient les conversions dets dissidents
au catholicism e (la conversion de la isocinienne D orothée Strzałkow ­
ska). La piété de la confrérie avait deux sources: la renaissance d’après
le Concile de T rente ©t la piété populaire m édiévale: elle était sujette
à l’évolution dans le contexte social.
Depuis la défanse de Częstochowa et la guerre de libération cantre
les Suédois protestants le sentim ent patriotique devint u n élém ent in ­
séparable de la piété de la confrérie et de toute la société.
Ce fait se fit rem arquer à l’époque des guerres contre le;s 'Jüurcs,
ennem is de la Croix. La piété baroque trouvait son expression dans
les m anifestations religieuses publiques.
A près les partages die la Pologne la confrérie cherchait de tra n sm ettre aux générations futures le patrim oine de cette association re ­
ligieuse.

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Zasady cytowania

Ziercan, A. (1983). Bractwo Męki Pańskiej w Krakowie (1595-1795). Prawo Kanoniczne, 26(1-2), 83–201. https://doi.org/10.21697/pk.1983.26.1-2.03

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